La cybercriminalité est un mot que l’on entend de plus en plus de nos jours. Qu’il s’agisse de harcèlement conduisant au suicide, d’usurpation d’identité et de piratage de compte sur les réseaux sociaux… ces faits ne sont étrangers pour personne. La cybercriminalité est pourtant bien plus vaste et plus étendue : revêtant de multiples visages, elle ne cesse de s’accroitre. La protection des données personnelle et le renforcement des systèmes de sécurité informatique sont aujourd’hui l’une des priorités des gouvernements du monde entier. En effet, ces derniers connaissent les enjeux qu’ils encourent : perte totale du contrôle des pays, effondrement boursier, terrorisme, traite d’esclaves, escroqueries, prostitution des mineurs… La menace est réelle et va bien au-delà d’un simple piratage Facebook !
La cybercriminalité n’est pas une notion simple
Par définition simple, la cybercriminalité est l’ensemble d’infractions commises en passant par des réseaux informatiques. Dans la pratique, cela est loin d’être simple, car les cyberattaques sont le plus souvent camouflées et paraissent anodines. Le téléchargement illégal de musique, films ou logiciel est déjà considéré comme une forme mineure de cybercriminalité. Les criminels les plus ingénieux, eux, se servent d’astuces de pointe pour dévier les technologies modernes. Il s’agit donc de hors-la-loi particulièrement brillants, notamment dans le domaine du piratage de systèmes informatiques des industries et dans celui des données personnelles des particuliers.
La cybercriminalité en quelques chiffres
Si les nouvelles technologies et les logiciels de pointe simplifient notre quotidien et démontrent l’évolution de l’espèce humaine, ils servent également de tremplin au cyberterrorisme. Les cybercriminels peuvent en effet avoir accès à de multiples informations émanant de l’autre bout du monde rien qu’en tapotant sur leur clavier et en restant totalement anonyme. La France est aujourd’hui le 9e pays du monde le plus touché par la cybercriminalité. Les lauréats reviennent respectivement à la Chine, aux États-Unis et à l’Inde. Les chiffres ne font qu’augmenter, si bien qu’en 2015, les arnaques au logiciel de rançon se sont accrues de 260%. En ce qui concerne les tromperies sur les réseaux sociaux, la France arrive en seconde position avec près de 300.000 cas chaque année. Nombreuses sont les pertes au niveau des entreprises, cependant 85% d’entre elles refusent de dévoiler exactement la quantité de données perdues.