Campagne présidentielle américaine influencée par des hackers russes, débat autour de la loi sur les fake news, arnaques en tout genre aux entreprises, l’actualité regorge de faits divers – de plus ou moins grave importance – qui attestent du caractère bien réel de la cybercriminalité aujourd’hui. Savoir se protéger contre ces attaques d’un nouveau genre est devenu désormais un enjeu de sécurité politique et économique, dans un contexte de guerre économique et d’influence exacerbé au niveau mondial. Or, notre pays doit se réformer pour être à la hauteur du défi que représente la cybercriminalité.
De l’importance de former nos jeunes générations aux métiers de la cybersécurité
La cybersécurité est en quelque sorte l’antidote censée contrecarrer la criminalité menée par des hackers en tout genre. Elle est devenue une discipline à part entière, aux confins de l’informatique, de l’intelligence économique voire du renseignement. Peu étonnant donc de voir se développer une offre de formation à destination des professionnels, qui parait indispensable pour être à la hauteur du défi représenté par la cybercriminalité. Ainsi, l’établissement Sciences Po à Paris propose au sein de son Master Politiques Publiques une spécialité « Sécurité et défense », dont l’objectif est de former des futurs cadres de l’administration aux métiers de la cybersécurité.
Des carrières professionnelles d’avenir
De fait, la cybersécurité s’impose indéniablement comme un secteur professionnel d’avenir. Il y a fort à parier que ces profils seront bientôt très recherchés, tant par des entreprises désireuses de se protéger que par les acteurs publics de la sécurité. Ce n’est pas un hasard si la renommée école de guerre économique (EGE) a mis en place depuis 2017 une formation intitulée « Management des Risques, Sûreté Internationale et Cybersécurité« . C’est que, face à la puissance offensive de pays tels que la Chine ou la Russie, il est urgent que la France se dote d’une force de riposte.