La délinquance juvénile

C’est un phénomène très complexe qui est au centre du débat public depuis 1990 jusqu’à nos jours à cause de son augmentation sans cesse. Elle désigne un ou des actes illicites commis par un enfant. Ce dernier concerne toute personne mineure protégée par la réglementation qui est encore moins de 18 ans.

Les causes

Savez-vous que selon une étude approfondie par les experts, la majorité des délinquants souffrent de troubles mentaux non diagnostiqués hors si ces derniers ont été faits au bon moment, cela pourrait changer le comportement des concernés. L’origine de ce fléau aussi peut être les manques d’éducation à cause de l’affaiblissement de l’autorité parentale, car ils sont séparés et cela a causé des problèmes psychologiques à l’enfant.

Lors d’une séparation des parents, c’est toujours les enfants qui sont la principale victime. L’échec à l’école ainsi que les problèmes d’insertion scolaire et professionnelle sont également une source à ne pas négliger. L’adolescent qui se sent écarté va trouver un groupe qui partage les mêmes idées et se forme pour combler les failles. La délinquance juvénile est favorisée en ville grâce à l’existence des larges inégalités sociales.

Les caractéristiques

À un moment donné, nous assistons à une grande hausse du cas de la délinquance juvénile qualitativement et quantitativement. Et les délinquants de nos jours sont de plus en plus jeunes et commettent  des actes antisociaux plus graves. Cela crée un sentiment d’insécurité dans l’opinion publique.

Mais certaines particularités n’ont pas changé comme les délits  contre la propriété et les biens, car ils sont les deux tiers des infractions commises. Ils réalisent aussi  des violences  contre des personnes et des institutions comme le vandalisme, l’injure et autres. La bande organisée qui commet des délits est la forme qui fait vraiment peur aux autorités politiques, car elle est très dangereuse.

La prévention

Sur le plan statistique, l’importance de la délinquance n’est pas connue avec précision à cause l’étouffement de certains cas par les parents. Ils veulent régler eux-mêmes leurs problèmes.

Dans le but de prévenir un tel comportement chez les jeunes, l’Administration a mis en place le couvre-feu  de 21 h à 6 h dans certains quartiers rouges. Il concerne les enfants moins de 10 ans non accompagnés par leurs parents. Il y a aussi la mesure de contrôle de l’obligation scolaire c’est-à-dire que les enfants de certains âges doivent aller à l’école et avant de s’absenter, une autorisation préalable est requise. D’autres mesures existent comme la responsabilisation des parents, la levée de l’anonymat, etc.

La sanction

Une irresponsabilité pénale est reconnue pour un mineur de 10 ans en France. L’enfant de 10 et 13 ans ne fait pas l’objet que de mesures éducatives. Si le contexte ou la personnalité de l’enfant l’obligent, une peine pénale peut être prononcée à  l’encontre du mineur plus de 13 ans. Les mesures éducatives par exemple, l’admonestation, la liberté surveillée, ont pour principal objectif l’éducation, la surveillance, la protection et la réinsertion des délinquants. Quant aux peines,  elles  sont les amendes, la prison et le travail d’intérêt général.