CBD : décryptage d’une molécule à la mode

Pour l’individu lambda, il n’est pas toujours facile de faire la différence entre le cannabidiol et les autres constituants extraits du cannabis. Le CBD à usage exclusivement thérapeutique entre dans la fabrication d’un large éventail de produits. Si la question du taux légal est régulièrement posée, celle de sa possession est quant à elle conditionnée par une réglementation claire. Comment fonctionne cette molécule et quels usages en découlent ?

Le CBD, que faut-il savoir ?

CBD est un terme abrégé pour désigner le cannabidiol, l’un des deux principes actifs du cannabis. C’est une molécule issue de la famille des cannabinoïdes qui, de par sa nature de catalyseur, optimise la réponse naturelle du corps humain à l’anxiété. On la confond souvent à tort avec le THC (tétrahydrocannabinol), l’autre constituant du cannabis, qui est lui psychoactif. Pourtant, il est assez simple de les distinguer, d’autant que leurs effets sont différents. Contrairement au THC, le cannabidiol est surtout utilisé à des fins thérapeutiques.

Régulant l’impact de l’angoisse sur le système nerveux, le CBD n’est opérationnel qu’à forte dose, ce qui dissuade généralement les consommateurs de l’utiliser à d’autres fins. C’est cette particularité qui lui a valu le surnom de marijuana thérapeutique. Jusqu’à récemment, les propriétés de cette molécule étaient très peu connues. Cependant, les experts ont réussi à révéler les caractéristiques de ce végétal. Le cannabidiol n’est ni un médicament ni une drogue. Il n’a pas d’effet stupéfiant et sa consommation n’engendre pas de dépendance.

Sous sa forme originelle, le CBD, comme celui que l’on trouve sur le site herborisia.fr, s’apparente à des cristaux. Il peut être consommé de différentes façons. On le retrouve dans les huiles essentielles, ainsi que dans certains produits cosmétiques et alimentaires.

CBD : que dit la loi ?

Il faut préciser que c’est surtout le THC qui est sujet à prohibition dans bon nombre de pays. Le CBD peut quant à lui être acheté et consommé légalement dans plusieurs pays dont la France. Voici ce qu’il faut retenir de manière concrète sur le cadre légal.

CBD

Le cadre légal

La plupart des pays n’affichent pas clairement leur position par rapport au statut juridique du CBD et de son usage. La question est donc assez délicate, même si l’on enregistre quelques avancées. En 2017, l’OMS a enjoint les États de ne pas le classer comme substance contrôlée. À l’heure actuelle, le cannabidiol et ses produits dérivés sont considérés comme légaux en France et dans beaucoup d’autres pays.

Sa production, sa consommation et sa commercialisation sont autorisées. Toutefois, ces dernières doivent se faire sous certaines conditions. Depuis novembre 2020, la vente de CBD est autorisée dans les commerces, à l’exception des fleurs et feuilles séchées. Le CBD fait l’objet d’une expérimentation thérapeutique débutée le 26 mars 2021, qui durera deux ans.

Les taux légaux

Pour des raisons de sécurité et de qualité, le CBD doit être extrait d’une certaine variété de cannabis, la Sativa L. Il doit également avoir une teneur en THC inférieure à 0,2%, mais ce taux peut parfois varier en fonction du pays. Il est ainsi de 0,6% en Italie et de 1% en Suisse.

S’agissant d’une substance non contrôlée mais réglementée, il est important de vous renseigner sur les formes autorisées et les taux de CBD contenus dans les produits recherchés avant de vous lancer dans l’achat ou la consommation de ce produit.